Nous partons de Montréal le jeudi 24 mars à 22h30 en bus direction
Big Appel. Le voyage est tranquille sauf le passage à la douane qui est
assez sportif. Il faut attendre plus de deux pour pouvoir passer, les
douaniers nous prennent les emprunts des deux mains une petite photo
occulaire et une photo souvenir. Puis retour dans le bus où
l'excitation nous empêche de bien dormir. Nous arrivons à 5h15 à la
gare centrale de New-York. Le nous compte Julien, mon colocataire,
Carine une copine du sud ouest de Julien, Fabrice un collègue française
d'équiterre et Valérie une québécoise amie de Fabrice et votre cher
rédacteur.
Nous commençons par nous diriger vers centrale parc pour
rejoindre nos logements respectifs car Julien et Carine ne sont pas
logés dans la même auberge que nous. Nous achetons un ticket de métro,
essentiel pour se déplacer dans cette ville. Nous déposons les sacs à
l'auberge et nous décidons de partir directement visiter la statue de
la liberté. Cicinou (surnom de julien) se moque de moi car je décide
d'écrire un petit journal de bord de ce voyage. Il décide de mesurer le
métro et il espère que j'écrirai ces mesures dans mon carnet. Nous
arrivons au quai de la statue à 9h00. Heureusement qu'il est encore tôt
car la file d'attente est déjà longue. Encore une fois la fouille est
obligatoire. Des bateaux armées de mitraillettes lourde circulent sur
l'eau. On se croirait dans un pays en état de guerre. C'est assez
impressionnant, preuve que cela marche.
Le bateau nous amène
rapidement au pied de la dame verte. Nous en faisons rapidement le tour
et nous constatons avec un peu d'amertume que c'est beaucoup de bruit
pour peu de chose en fin de compte. Nous reprenons le bateau, direction
l'île des premiers arrivants. Nous visitons le musée pendant une heure.
Puis nous repartons vers le coeur de NEw York, Manhattan. Après avoir
mangé dans un Mac Do de luxe ( My apologie pour ce repas mais il est
dur de faire autrement il n'y a que ça pour manger). En effet, une
pianiste et une chanteuse jouent pour le plaisir de "bouffeurs" qui n'en
ont rien à faire.
Petite visite morbide pour digérer, autour de
ground zéro. Puis nous décidons d'aller à l'empire state building, où
une file d'attente de deux heures nous attent. Nous prenons notre mal
en patience mais après une heure et demi d'attente nous comprenons
cette queue. Encore une fois, le passage à la fouille est obligatoire,
chaussures et ceintures enlevées, sac au détecteur. Les ascenseurs sont
impresssions. Nous passons du 1 au 80ème étage en moins de cinq
minutes. Les chiffres défilent comme peuvent défiler ceux de la bourse.
L'empire
state building culmine à plus de 360 mètres d'altitude. La ville de New
York s'offrent à nous. Du nord au sud et de l'est à l'ouest des
buildings s'étalent et plus loins derrières les quartiers comme harlem
ou brookling. Il est déjà 17h quand nous atteignons le sommet, nous
décidons donc d'attendre une petite heure pour voir la ville
s'illuminée. Le couché du soleil entraine l'illumination des buildings,
on croirait un véritable feu d'artifice. Les toitures des buildings
apparaissent verte, rouge, bleu, jaune. Les lumières des voitures
donnent l'impression que le trafic s'intensifie. C'est une chose assez
remarquable.
Après avoir pu profiter de tous cet élairage, nous
redescendons pour rejoindre, le bruit de la ville. Nous nous dirigons
vers un autre paradis de l'électricité et de l'éclairage, Time Square.
La foule, le bruit, la publicité donne à cette ville une sensation de
folie et de stresse constant. Nous restons que peu de temps car Morphé
nous appele à ces bras. Nous accompagnons Julien et Carine à leur
auberge puis Valérie, Fabrice et moi mangeons dans un petit resto
mexicain au pied de notre auberge.